Bilan 2020 IRD-Mali: Cinq questions à Dr Laurent Vidal

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Présent au Mali depuis 1984, l’Institut de recherche pour le développement est un référent scientifique incontournable sur les grands enjeux du développement. Ses activités scientifiques ciblent les sociétés et les vecteurs de réconciliation, les politiques publiques et la mondialisation, la santé, les écosystèmes et la gestion des ressources. JSTM a rencontré Laurent Vidal, Directeur de l’IRD-Mali qui dresse le bilan 2020 de son institut. Interview…

JSTM : Quel bilan dressez-vous des activités de l’IRD-Mali après une année marquée par la COVID-19 ?

Dr Laurent Vidal : En 2020, l’IRD a poursuivi ses projets de recherche en partenariat avec : le Laboratoire mixte international dynamique spatiale des agents pathogènes et risques sur la Santé en zone rurale au Mali (LMI Dyn-Pathos) a commencé officiellement ses activités au sein du Laboratoire de biologie moléculaire appliquée du Pr. Ousmane KOITA. Et, le LMI Macoter a clôturé la dernière année de son mandat marquée notamment par le Forum universitaire de Bamako qui s’est tenu en novembre au Mémorial Modibo Keita. Je rappelle aussi que le programme KEY sur l’insécurité alimentaire est dans sa dernière ligne droite. 2020 a aussi vu le lancement de deux Fonds de solidarité pour les projets innovants (FSPI) sous régionaux impliquant le Mali, sur la santé de la mère et de l’enfant et sur le numérique. Nous avons organisé aussi avec l’Institut des sciences humaines un atelier sur l’enseignement supérieur arabo-islamique. Les recherches sur le VIH et les populations vulnérables menées avec l’Association de recherche de communication et d’accompagnement à domicile de personnes vivant avec le VIH (ARCAD-Santé plus) sont aussi fortement développées. Enfin, le programme Plateforme d’analyse, de suivi et d’apprentissage au Sahel (PASAS), soutenu par l’Agence française de développement, a réalisé plusieurs études.

La pandémie de COVID-19 a-t-elle impacté vos activités ?

De façon assez indirecte. D’abord par le fort ralentissement des missions venant notamment de France. Ensuite, de ce fait, certaines activités ont dû être soit reportées, soit organisées à distance. Les réunions à distance devenant notre modus operandi. Ce qui n’est pas sans poser de problème. Ceci étant nos différents programmes ont pu continuer sans impact majeur.

Quels défis comptez-vous relever en cette année 2021 ?

Principalement maintenir la dynamique des différents projets de l’Institut (mentionnés précédemment). Et aussi mieux faire connaitre nos activités, sur le plan de la communication. On va aussi singer plusieurs accords de collaboration avec l’Institut de Pédagogie Universitaire, l’Institut du Sahel et l’Office du Niger. Il faut aussi souligner que le programme KEY soutenu par l’Union européenne prendra fin cette année.

Quelles tâches JSTM peut-il exécuter auprès de votre institution ?

JSTM doit continuer à se pencher sur nos recherches pour mettre en valeur les thématiques explorées.

Qu’attendez-vous du gouvernement malien ?

Je n’ai pas la prétention de formuler des attentes en direction du gouvernement malien. Mais je peux juste souhaiter (ce que je dirai pour tout gouvernement) que la recherche soit soutenue, financée, encouragée, car je pense qu’elle peut être une source d’inspiration pour orienter les décisions politiques.

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