Diabète au Mali : le combat des plus jeunes à l’hôpital du Mali

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Au Mali, environ 700 enfants diabétiques sont pris en charge par l’ONG Santé diabète, à l’hôpital du Mali, seul centre principal où les enfants sont gratuitement soignés. C’est un véritable combat au quotidien entre consultations, traitement et le suivi des tout petits.

« Être diabétique n’est pas du tout facile, il faut se forger de courage et d’abnégation pour essayer de survivre », raconte Aïssata Kanté, une jeune diabétique. Depuis 2007, l’ONG santé diabète s‘est engagée dans la prise en charge des enfants diabétiques au Mali. Actuellement, 700 enfants sont suivis par des spécialistes, endocrinologue- diabétologues à l’hôpital du Mali.  Ils sont âgés de 0 à 24 ans. Le traitement se fait à travers des consultations mensuelles, des séances d’informations et conseils en les attribuant chaque fois des insulines pour diminuer le taux du sucre dans le corps.

Aïssata Kanté, enfant diabétique âgée de 24 ans, raconte ses journées : «je contrôle trois sortes de glycémie par jour. Pour cela, je suis obligé de manger moins sucré et moins gras. Il est conseillé de manger la moitié d’une banane une fois par semaine sauf si la personne est sportive. Dans ce cas, je peux manger la tranche d’une banane ou boire un verre du jus à chaque fois que je pratique le sport. » Pour Dr Togo, diabétologue à l’hôpital du Mali, le diabète est une maladie non transmissible mais chacun a sa chance d’attraper ou développer la maladie. Un enfant peut attraper le diabète par un déficit du pancréas.

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« Je crains pour mon avenir…. »

Depuis 17 ans, Aïssata Kanté vit avec le diabète.  Avec le combat de l’ONG santé diabète pour les enfants, Aïssata  vit bien avec son diabète. Chargée des relations extérieures de l’association des jeunes diabétiques au Mali, aujourd’hui elle a 24 ans, l’âge à laquelle l’ONG santé diabète arrête l’accompagnement de ces enfants. Aïssata raconte d’un ton triste, actuellement, « je crains pour mon avenir. Car, bientôt  on va me couper l’insuline », le suivi et le traitement qui sont donnés gratuitement. « Je lance un appel aux personnes de bonnes volontés de nous venir en aide car le diabète est  une maladie qui peut être fatale s’elle n’est pas suivie. Toutefois, Aïssata conseille vivement aux enfants diabétiques de suivre le conseil des spécialistes. Aux personnes non atteintes, elle conseille, des contrôles de temps à autre. Parce que pour Aïssata, il est possible d’attraper la maladie à n’importe quel moment.

Hadjiratou Maïga

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