Jeux-vidéo au Mali: quels effets chez les enfants?

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Depuis 2010, l’association ‘’Loisirs Plaisirs’’ a lancé la célébration des jeux-vidéo le 23 novembre de chaque année. Pour 2018, selon l’Agence française pour le jeu -vidéo, la cérémonie dure du 23 au 25 novembre. Au Mali, les enfants s’intéressent de plus en plus aux jeux-vidéos, que ce soit dans les familles ou à l’école. Comment est aperçue cette utilisation? Le point avec le spécialiste des Sciences de l’Education, Tamba Doumbia.

Passer un temps aux jeux est devenu un des loisirs préférés des enfants au Mali. Si en France une étude intitulé « les français et le jeu vidéo » a démontré qu’en 2018, 51% des Français jouent régulièrement au jeu vidéo, au Mali aucune étude n’a été faite sur ce sujet. Toutefois, les organisations internationales reconnaissent les dangers liés à l’utilisation excessive des jeux vidéo.

Ainsi, selon l’OMS, les joueurs accros peuvent présenter des problèmes affectifs, sociaux ou psychologiques. Abordant dans le même sens, le professeur Tamba Doumbia, spécialiste des Sciences de l’Education a ajouté qu’un enfant qui n’a pas été contrôlé peut en être dépendant et exposé à l’échec scolaire.  Toutefois, il souligne qu’il est très important pour un enfant  de jouer. Car pour lui, les jeux développent la mémoire, la pensée,  le langage et l’intelligence de l’enfant. Et d’ajouter que ce sont des fonctions qui interviennent dans les apprentissages scolaires.

« Le jeu socialise l’enfant surtout les jeux collectifs ».

Pour le Professeur  Tamba Doumbia,  quand l’enfant  joue avec ses camarades, les liens naissent et se développent entre eux. Il lui permet de tisser des rapports.  Selon lui, le jeu est la première activité qui nait chez l’enfant dès la période prénatale. Les mouvements qu’il fait dans le ventre de sa maman se présentent  comme un jeu pour lui. « Surement, je reconnais l’importance des jeux vidéos, mais c’est l’abus qui est mauvais », poursuit le spécialiste de l’éducation, Tamba Doumbia. Les parents doivent veiller à la durée de l’utilisation, car les jeux peuvent jouer sur les rendements solaires et être des facteurs d’échec. « Un enfant qui ne joue pas est un enfant malade », conclut le spécialiste des sciences de l’éducation.

Hadjiratou Maïga

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