Shallow Tubewell: an irrigation technology to produce off season rice in Mali

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The commune of Zangaradougou, in the Sikasso district, hosted a farmer exchange visit on Friday 12th, June 2020 for presentation of a new agricultural technology. An irrigation system implemented by Dr Kalifa Traoré, as part of the Technologies for African Agricultural Transformation (TAAT) project.

At this start of rainy season in Mali, seeing rice already ready for harvesting thanks to the « Shallow Tubewell » technology implemented by Dr Kalifa Traoré of the Institute of Rural Economy (IER). « Rice in the dry season? » We didn’t take it seriously at the beginning, « said Bourama Sanogo, a farmer who took part in the project. « As I participated last year, I accepted this year to be part of the project again, » said the pilot farmer from Bamadougou, one of the two villages where the project was carried out. In this village, the first field impressed the visitors, because, in addition to rice ready for harvest, and happy for water availability, the farmer also diversified his crops by producing eggplant and squash on the last year rice plot.

In Zangaradougou, chief town of the commune, another field is admired by all visitors. It belongs to the Cooperative of Women of the village. The plot is not at harvest stage, because, sown on March 26, 2020, a month later compared to Bamadougou. This rice field is obvious because of the very good vegetative aspect of plants (greenery and turgor of panicles and leaves, vigor of plants, good tillering, etc.)

Dr Kalifa Traoré, National Coordinator of TAAT project / Photo: Mamadou Togola (JSTM)

Before the project came, there had never been rice growing in the dry season here, » said Madjama Coulibaly, a member of the women’s cooperative. « It was a new cropping technique for us. Which made the grain eating birds tire us out last year. This year, we are ready because we have seen the importance of this technology that can fight hunger in the country, « she argues

How it works?

Shallow tubewell, as explained by Dr Kalifa Traoré; the project coordinator, is a type of drilling that could be, preferably done in shallows or in flood plains. « The principle is simple: It is a 3-horsepower motor pump to which we attach a galvanized pipe (iron), itself connected to the discharge pipe of the motor pump. The engine draw water which sends pressure into the galvanized pipe. This allows you to dig a hole of 6 cm diameter that can go from 6 to 12 meters deep until to reach groundwater, « said the researcher.

 

A view of the water pumping system / Photo: Mamadou Togola (JSTM)

Not only does the galvanized pipe allow digging, but it also allows to reject by the same mechanism all the excavated particles. After the digging operation, we insert another high-pressure PVC pipe drilled on all four sides to facilitate the entry of groundwater, which is then drawn using the motor pump and pumped into the fields using the irrigation network, also made of PVC. « The advantage of the system is that it allows planting off season rice, but also all vegetable crops adapted to the period, » says Dr. Kalifa Traoré. A technology for adapting to climate change, shallow tubewell allows, according to its popularizer, to strengthen the resilience of populations in this changing west African climate.

Technology to up scale

Implemented by the International Water Management Institute (IWMI), the Technologies for African Agriculture Transformation (TAAT) program is funded by the African Development Bank. TAAT has set a target of reaching 40 million farmers over the next five years, and adding 120 million tons of additional food to overall African production. With an agriculture highly subject to climatic variations, and which occupies 80% of the active population, Mali is naturally part of the thirty African countries beneficiaries of the program whose global cost is between 1.5 billion and 2.8 billion US dollars.

A view of visitors on the rice field/ Photo: Mamadou Togola (JSTM)

In Zangaradougou and Bamadougou, a large delegation of visitors made the trip to inquire about the new technology. They were researchers from the Institute of Rural Economy (IER) of the region of Sikasso and Mopti, and also farmers, farmer-based organization, NGO, etc. «Compared to last year, the technology is being mastered by farmers. Also, the plots are much larger than those of last year, « noted Dr Hamadoun Amadou, Director of the Regional Center for Agronomic Research in Mopti (CRRA).

The women of Bamadougou and farmers of the 16 villages who participated in the visit all expressed the need to acquire demonstration sites at home for a wide dissemination of the technology.

The same request was made by the heads of the technical structures and farmers of the region of Mopti.

Mamadou TOGOLA | JSTM.ORG 

(Translate by Kalifa Traoré)

2 commentaires
  1. deniseau dit

    Le prinipal gaz à effet parasol c’est la vapeur d’eau (60% source GIEC) et toutes les zones tempérées de la planète sont couvertes d’eau ou de végétation. Dans ces zones l’évaporation est proportionnelles à la chaleur, quand la température monte le taux de vapeur d’eau augmente et limite les radiations solaires qui arrivent jusqu’au sol et en plus l’évaporation absorbe 60% de l’énergie solaire. Donc tant qu’il y a de l’eau la régulation thermique de l’atmosphère est automatique. L’augmentation du taux de vapeur d’eau va créer les nuages qui vont bloquer le rayonnement solaire et les pluies vont refroidir les sols !

    Sur les continents, la végétation permet d’avoir un taux d’évaporation proportionnelle à la chaleur en prenant l’eau dans les sols et les arbres régulent très bien le climat parce qu’ils ont un système racinaire profond donc une plus grande réserve d’eau ! Il faut savoir aussi que la végétation diminue l’albédo des sols donc diminue aussi l’effet de serre la journée !

    70% des précipitations continentales proviennent de l’évapotranspiration et seulement 30% de l’évaporation en mer, quand les rivières (drainage naturel des bassins versants) rejettent plus de 30% des précipitations c’est que de façon mathématique la végétation n’aura pas assez d’eau pour alimenter le cycle ce qui entrainera des canicules ! C’est pour cela que les déserts (donc zones sans végétation) alternent fortes crues et sécheresses, comme en Australie et comme en France maintenant ! Les villes ont un impact encore plus négatif sur le climat que les déserts de sable.

    Les surfaces minérales (donc sèches) stockent la chaleur au lieu de l’évacuer et n’alimente pas l’atmosphère en vapeur d’eau, donc plus elles chauffent plus les radiations solaires augmentent, les températures montent de façon exponentielle et on obtient des canicules !

    C’est pour cela que les zones tempérées de la planète sont couvertes d’eau ou de végétation vivante quand il fait chaud (mers et forets).
    https://www.mediaterre.org/actu,20200624084144,1.html

  2. deniseau dit

    Pour bien comprendre le fonctionnement global du cycle de l’eau et son importance pour le climat et la biodiversité sur les continents il faut raisonner par bassin versant.

    Il faut voir le bassin versant comme un château d’eau, ce château d’eau est alimenté par les pluies et les pluies sont provoquées à 70% par l’évapotranspiration, donc par la végétation. La rivière est le drainage naturel du bassin , comme 30% des pluies proviennent de l’évaporation en mer, si on ne veut pas que le bassin se vide la rivière ne doit pas rejeter plus de 30% des précipitations. Ce système fonctionne bien quand le bassin versant est couvert de foret de feuillus parce que les arbres utilisent 70% des précipitations pour alimenter le cycle (par rétention dans les sols) et ne laisse repartir à la mer que les 30% d’excès.

    Actuellement les rivières françaises rejettent plus de 70% des précipitations ce qui provoque des inondations, un assèchement mathématique du bassin et des canicules puisque la végétation n’aura pas suffisamment d’eau pour entretenir le cycle et évacuer la chaleur (les 2/3 de l’énergie solaire reçue par les sols sont évacués par l’évaporation de l’eau (chaleur latente) les sols secs stockent la chaleur au lieu de l’évacuer).

    Les arbres assurent de façon autonome (et depuis des millions d’années) le bon fonctionnement du cycle de l’eau parce qu’ils assurent une évaporation proportionnelle à la chaleur et donc régule parfaitement le climat. Plus il fait chaud plus la végétation transpire, la quantité de vapeur d’eau dans l’atmosphère augmente et limite la puissance du rayonnement solaire qui arrive jusqu’au sol (effet parasol) . Quand la température baisse la quantité de vapeur d’eau diminue (par condensation ) et les sols reçoivent un peu plus d’énergie solaire. Ce système s’autorégule tant qu’il y a de l’eau et donc de la végétation dans les bassins versants. C’est pourquoi les zones tempérées de la planète sont couvertes d’eau ou de végétation; c’est pour cela aussi que les déserts sont caractérisés par le manque de végétation et de fortes crues dès qu’il pleut ! les saisons sont dictées par le feuillage des arbres à feuilles caduques et surtout pas par les champs de blé …

    En France, depuis 30 ans la pluviométrie ne change pas mais c’est la répartition annuelle des pluies qui se dégrade : fortes précipitations l’hiver et sécheresse l’été. On réglera le problème en veillant à ce que les rivières ne rejettent pas plus que 30% des précipitations , pour cela il faut faire des réserves collinaires en tête de bassin pour capter les ruissellements de surface, réguler le débit des rivières à partir de ses réserves (ce qui limitera les inondations et les assecs, exactement ce qui a été fait pour la Seine avec les quatre grands lacs) ) , recycler l’eau dans les sols (donc aucun rejet en rivière, ce qui est déjà inscrit dans le code de l’environnement … ) et végétaliser au maximum l’été. La suppression des retenues sur les cours d’eau provoquent des inondations et un assèchement du bassin, les retenues créent des zones humides qui maintiennent l’eau dans le bassin versant et il est interdit d’assécher les zones humides.
    Concrètement chaque bassin versant doit avoir un volume d’eau de surface équivalent à la consommation humaine (potable, industrie et nucléaire) plus le volume d’eau nécessaire à la végétalisation des surfaces l’été (villes et campagnes) c’est à dire 2000m3 à l’hectare ou 4000m3 à l’hectare pour le maraîchage (globalement une surface végétale a besoin de 200l d’eau par m2 l’été et deux fois plus pour les fruits et légumes qui sont composés à 90% d’eau ). L’évapotranspiration c’est la part du climat et elle correspond à 70% des pluies, si on prend la part du climat il se dérègle comme dans les déserts.

    les sécheresses ne sont pas provoquées par le dérèglement climatique mais le dérèglement climatique est provoqué par les sécheresses !
    https://www.mediaterre.org/actu,20200503184212,1.html

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