Variole du singe en Côte d’Ivoire : 28 nouveaux cas et un décès confirmés

0

La Côte d’Ivoire est confrontée à une nouvelle vague de l’épidémie de variole du singe, également connue sous le nom de mpox. Selon l’Institut national de l’hygiène publique (INHP), 28 cas ont été confirmés à Abidjan au 20 août 2024, dont un décès, marquant une détérioration rapide de la situation sanitaire dans le pays.

Le docteur Daouda Coulibaly, porte-parole de l’INHP a souligné l’importance cruciale de renforcer la surveillance épidémiologique pour freiner la propagation du virus.

« Il est essentiel d’identifier les contacts des personnes infectées, de les isoler et de les surveiller attentivement » a-t-il déclaré, insistant sur la nécessité d’interrompre rapidement les chaînes de transmission pour éviter une escalade de l’épidémie.

Cette montée en flèche du nombre de cas survient alors que la situation semblait initialement sous contrôle.

En effet, le bilan du 1er août 2024 faisait état de seulement six cas non mortels, mais l’évolution rapide de la situation a contraint les autorités sanitaires à intensifier leur réponse. Les mesures de confinement et de surveillance des contacts sont désormais en première ligne de la lutte contre la maladie.

Cette nouvelle flambée de mpox en Côte d’Ivoire s’inscrit dans un contexte régional préoccupant. En effet, la propagation du virus en Afrique continue de poser de graves défis aux systèmes de santé.

La République démocratique du Congo (RDC) reste le pays le plus gravement touché avec plus de 16 000 cas recensés et 548 décès. Ce lourd tribut met en lumière la vulnérabilité de la région face à la variole du singe et la nécessité d’une réponse coordonnée à l’échelle continentale.

Les autorités sanitaires ivoiriennes, en collaboration avec des partenaires internationaux travaillent à l’élaboration de stratégies plus robustes pour contenir cette épidémie.

Outre le renforcement de la surveillance, des campagnes de sensibilisation sont en cours pour informer la population sur les mesures de prévention et encourager une consultation rapide en cas de symptômes suspects.

L’INHP appelle également à la vigilance des établissements de santé pour détecter précocement les cas de mpox et éviter leur propagation. Des efforts sont en cours pour assurer la disponibilité des traitements et la mise en quarantaine des cas confirmés dans le but de minimiser l’impact de cette épidémie sur la population.

Cette résurgence de la variole du singe en Côte d’Ivoire souligne la nécessité d’une vigilance constante et d’une réponse rapide pour protéger la santé publique.

Mohamed COMPAORE(MC)

Laisser un commentaire

Verified by MonsterInsights